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Le monument aux morts



Le monument aux morts de la commune de Larouillies est un obélisque de pierre bleue surmonté du coq gaulois et orné de différents symboles : casque de soldat, sabre et épée entrecroisés. La palme des martyrs domine ces symboles.

Les conflits commémorés sont ceux des deux guerres mondiales 1914-1918 et de 1939-1945 et de la guerre d’Algérie 1954-1962.

L’ensemble est d’une grande sobriété.


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Le monument aux morts de la commune de Larouillies a été érigé devant la mairie-école, bâtiment qui a été détruit lors de la création d’une déviation de la Route Nationale 2.

Le monument a été déplacé sur l’ancienne place publique du village, elle aussi disparue, à l’endroit exact où un sympathique kiosque à musique faisait danser les villageois lors des ducasses.

Les restes de ce kiosque à musique sont visibles sur la photo ci-dessous. Ils ont disparu après 2004.

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L’événement est relaté dans le journal L’Observateur du 26 juillet 1922.

L’inauguration du monument aux morts de Larouillies

La cérémonie commence par une messe célébrée par l’abbé Dubray, lui-même décoré de la croix de guerre et médaillé de 1870-1871. L’abbé bénit ensuite le monument qui rend hommage aux quatorze victimes militaires et aux trois victimes civiles.

D’importantes personnalités sont présentes : le député Léon Pasqual, le sous-préfet, F. Leroy, le conseiller général E. Antoine, le maire M. Prévost et le président des Anciens Combattants, P. Charles.

C’est ce dernier qui commence les discours, suivi du maire, du conseiller d’arrondissement, du député et du sous-préfet.
À 17h00, la cérémonie se clôt par un grand concert interprété par l’harmonie d’Etrœungt et celle de Floyon.










La forme primitive du monument aux morts comporte sur les deux côtés latéraux les noms des quatorze victimes militaires et trois victimes civiles du conflit de la Grande Guerre.

Ultérieurement, sous la dédicace, ont été ajoutés les noms des quatre victimes civiles de la Seconde Guerre mondiale.

Une plaque de marbre noir a été scellée ultérieurement : elle porte le nom de Gérard Férez, tué lors du conflit algérien le 17 décembre 1960 à Souk-Ahras.



Curieusement, lors du déplacement du monument, on constate que le coq gaulois a changé de direction. Son valeureux profil a été détourné, sans que l’on s’explique vraiment la raison de ce changement…

L’ensemble en a perdu quelque solennité… et l’équilibre du monument s’en trouve bizarrement modifié sans justification particulière.


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Aspect actuel du monument aux morts de Larouillies :

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Voici les renseignements que nous avons pu réunir sur les victimes militaires et civiles dont le nom a été gravé dans la pierre et qui sont honorés chaque année le 11 novembre et le 8 mai. Merci de
prendre contact ici si vous disposez d’informations complémentaires.



1914

DUCARNE Octave, capitaine au 45e régiment d’infanterie, tué à l’ennemi à Bomines (Onhaye Belgique), le 28 août 1914. Mort pour la France.

1915

CLOBOURGE Gaston, né le 24 novembre 1891 à Larouillies, de la 11e compagnie du 84e régiment d’infanterie, mort à l’ambulance n°14 du 1er corps de la 4e armée, à Saint-Jean-sur-Tourbe, dans la Marne, le 2 mars 1915, des suites des blessures reçues au service. Mort pour la France.


CONTESSE Émile, né à Larouillies le 18 janvier 1886, du 147e RI, 3e bataillon, 10e compagnie, 2e corps d’armée, tué à l’ennemi sur le champ de bataille à Mesnil-lez-Hurlus, au Bois du Trapèze, dans la Marne, le 2 mars 1915. Le Mesnil-les-Hurlus, village disparu, s’appelle désormais Minaucourt-Le Mesnil-les-Hurlus depuis le 16 juin 1950. Décès transcrit le 9 décembre 1920. Mort pour la France. (mon grand-oncle)


ALAVOINE Maurice Désiré, né le 29 novembre 1893 à La Flamengrie (Aisne), soldat au 127e régiment d’infanterie, décédé le 22 mars 1915 à Châlons sur Marne à l’hôpital Février (Marne), d’une méningite, maladie contractée en service commandé. Mort pour la France.

1916

CONTESSE Albert Sacré, frère de CONTESSE Émile, né le 28 novembre 1880 à Larouillies, 14e compagnie du 233e RI, disparu à la tranchée Guillaume, dans la commune de Chaulnes, au nord-est de Lihons, dans la Somme, le 6 septembre 1916. Décès fixé par jugement rendu le 26 mai 1922 par le Tribunal d’Avesnes (59). Transcription du décès le 15 juin 1922. Mort pour la France. (mon grand-père)


HIROUX Henri Ernest né le 3 décembre 1880 à Etrœungt (Nord), soldat au 124e régiment d’infanterie, tué à l’ennemi le 12 septembre 1916 à Maison de Champagne (Marne). Mort pour la France.


1917

LECLERC Jules Zéphir, né à Froidestrées (02) le 25 avril 1877 du 41e régiment d’artillerie , mort en captivité à l’hôpital de réserve N°2 de Constance (Grand Duché de Bade) le 28 juillet 1917.


CONTESSE Victor, né le 22 juillet 1880 à Larouillies, du 4e RIT (Régiment d’infanterie territoriale constitué en 1914 à Avesnes (1e Région militaire) et dissous à la fin de la Grande Guerre), 10e compagnie, mort des suites d’une maladie contractée en service ; il était en captivité au lazaret de la citadelle de Cologne (9109 Allemagne), le 13 août 1917. Inhumé à la Nécropole nationale des prisonniers de guerre français, tombe 2543, à Sarrebourg, Moselle 57. Mort pour la France.


BOURSE Georges, né à Larouillies le 4 décembre 1886, brigadier au 60e RI artillerie de campagne, décédé le 10 novembre 1917 à Mortzwiller, Haut-Rhin, des suites de blessures de guerre. Mort pour la France.


WARDAVOIR André né le 29 mai 1896 à Fourmies et décédé le 11 décembre 1917 à Larouillies. Victime civile.
TOMBE DÉTRUITE SANS AVERTISSEMENT PAR LA MUNICIPALITÉ LORS DE L’HIVER 2019-2020
(Notice à compléter. Me contacter Merci.)


BOSSEAUX Georges, né le 16 juillet 1897 à Larouillies, du 4e régiment de cuirassiers, décédé le 17 décembre 1917 à l’hôpital militaire Bégin à St Mandé, Seine, des suites de maladie contractée en service. Mort pour la France.


1918


DEBOUZY Alphonse Albert, né le 5 mars 1884 à Froidestrées, mobilisé au 84e RI passé à la 10e compagnie de mitrailleuses du 359e régiment d’infanterie, caporal, disparu au Mont Kemmel (9131 Belgique) le 22 mai 1918. Jugement du 12 janvier 1922 du tribunal d’Avesnes sur Helpe. Mort pour la France.


MACAREZ Arthur, né à Floyon le 13 avril 1886 de la 6e compagnie du 45e RI Armée d’Orient, détaché au camp de prisonniers bulgares à Dragonace, mort d’une broncho-pneumonie grippale à l’hôpital temporaire N°6 de Salonique le 9 octobre 1918. Mort pour la France.


CUVILLIER Jules Léonard, né le 23 avril 1892 à Floyon, décédé au lazaret allemand N°4 au bagne de Sedan le 10 avril 1918. Mort pour la France. Il a été inhumé au cimetière de Larouillies, la famille s’étant sacrifiée pour faire revenir la dépouille dans son village.
TOMBE DÉTRUITE SANS AVERTISSEMENT PAR LA MUNICIPALITÉ LORS DE L’HIVER 2019-2020
(Notice à compléter. Je désirerais connaître la cause de cette déportation. Me contacter Merci.)


CUVILLIER née TROTIN Clara née le 21 juin 1870 à Cartignies, décédée au bagne de Siegburg (Allemagne) le 25 mars 1918. Victime civile. Elle a été inhumée au cimetière de Larouillies, la famille s’étant sacrifiée pour faire revenir la dépouille dans son village.
TOMBE DÉTRUITE SANS AVERTISSEMENT PAR LA MUNICIPALITÉ LORS DE L’HIVER 2019-2020

(Notice à compléter. Je désirerais connaître la cause de cette déportation.
Me contacter Merci.)


1919

ALLAIRE Henri Joseph, né à Larouillies le 5 septembre 1889, du 127e régiment d’infanterie, décédé à Larouillies le 5 juin 1919. Mort pour la France.

PRÉVOST Ernest né le 9 octobre 1857 à Hannapes (02) canton de Wassigny, décédé le 27 août 1917 au bagne de Sedan. Décoré de la croix de chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume le 7 décembre 1924. Victime civile.



1939-1945

LEMAIRE Maurice, né à Larouillies le 6 septembre 1918, canonnier au 163e Régiment d’Artillerie de Position. Mobilisé fin août 1939 à Metz au 163e RAP en temps de paix. Le régiment est rattaché au secteur fortifié de Faulquemont (ligne Maginot) et comporte six groupes rassemblant 82 pièces de calibres variés. Il se replie vers les Vosges à partir du 14 juin 1940, avant d’y être capturé les 20 et 21 juin 1940, près de St Dié. Décédé le 11 janvier 1940, inhumé à la nécropole nationale de Chambière, carré 39/45, tombe 498 à Metz, 57 Moselle. Mort pour la France.


CUISSET Ernest né le 13 juin 1888 à Etrœungt (59), mitraillé le 16 mai 1940 à Lesquielles-Saint-Germain (02) au lieudit Maison-Rouge, décédé le 17 mai 1940 des suites de ses blessures, inhumé au cimetière de Larouillies le 7 août 1948. Victime civile.


TROTIN Lucienne, épouse de Pierre CUISSET, née le 19 novembre 1915 à Sémeries (59), décédée le 16 mai 1940 à Lesquielles-Saint-Germain (02) au lieudit Maison-Rouge mitraillée par un avion allemand, son bébé dans les bras, inhumée au cimetière de Larouillies le 7 août 1948. Victime civile.


BERTIN Marie Vilfride Noémie, épouse BOUZÈRE, née le 30 octobre 1878 à Wignehies (Nord), décédée le 16 mai 1940 à Hauteville (Aisne), inhumée à Bernot (Aisne), victime d’un bombardement pendant l’exode. Victime civile.


Guerre d’Algérie

FÉREZ Gérard Pierre né le 19 mars 1939 à Larouillies, décédé le 17 décembre 1960 à Souk-Ahras 9352 Algérie. Mort pour la France.