Atlas des Parisiens
Atlas des Parisiens |
De la Révolution à nos jours |
«À quelque endroit qu’on l’ouvre, l’Atlas des Parisiens est une mine d’érudition et de poésie. Les idées reçues sont confortées : il y a un dentiste pour 324 habitants dans le VIIIe arrondissement, et 1 pour 2 000 dans le XXe. Ou démontées : les infractions sont plus fréquentes dans les quartiers riches et déserts que dans la périphérie. Les ouvriers, les familles nombreuses, les Italiens, les grands magasins, les chevaux traversent, ou pas, le temps et l’espace. L’Histoire a droit de cité. Les bombardements versaillais et prussiens ont fait davantage de dégâts que la Seconde Guerre mondiale. » Claire Devarrieux, Libération.
Éditions Parigramme
Lucie Aubrac dernier entretien
SON DERNIER ENTRETIEN EN DVD
Lucie Aubrac nous a quittés le 14 mars 2007.
Cette rencontre a été tournée à son domicile quelques semaines auparavant.
Lucie Aubrac raconte avec émotion la Résistance pendant la seconde guerre mondiale. À 31 ans, Lucie devient une spécialiste des évasions. Revivez ses missions, dont l’évasion spectaculaire de son mari Raymond Aubrac, la fuite en Angleterre et le retour dans la France libérée. Toute sa vie durant, Lucie Aubrac a mis en avant des valeurs qui lui étaient chères telles que la Liberté, la Fraternité et la Résistance. Ce DVD est un hommage à cette grande dame, à ses exploits et ses convictions.
http://www.souvenir-dvd.com/lucie-aubrac/product_info.php/products_id/41
Édition illustrée de l'Énéide
Ce poème épique autour de la guerre de Troie vise à glorifier la grandeur de Rome et du fondateur de l’Empire, Octave-Auguste. Il s’agit d’ailleurs d’une œuvre de commande du pouvoir impérial.
L’auteur, Virgile (Publius Vergilius Maro) est né près de Mantoue en 70 av. J.-C., et mort en 19 av. J.-C. à Brindes. Il fait ses études à Crémone et Milan, puis s’installe en Campanie. Proche de l’homme politique et poète Pollion, il appartient également au cercle de Mécène, protecteur éclairé des arts au service de la propagande augustéenne.
Déjà auteur des Bucoliques (court recueil de dix pièces champêtres) et des Géorgiques (poèmes à la gloire des travaux de la terre), il s’attaque avec l’Énéide, épopée inspirée par la tradition homérique, à un projet plus ambitieux. L’Énéide a cependant failli ne pas être publiée, car Virgile, au seuil de la mort, voulait qu’on brûlât son ouvrage. L’épopée parut à titre posthume selon la volonté de l’empereur Auguste.
L’Énéide de Virgile illustrée par les fresques et les mosaïques antiques
de Virgile
Diane de Selliers 2009/180 €- 1179 Fr./500 pages/coffret deux volumes.
ISBN : 978-2-903656-58-4
FORMAT : 26 cm x 34,5 cm
Portraits de Victor Hugo
La Maison de Victor Hugo, place des Vosges à Paris, poursuit la présentation de ses collections permanentes à travers 200 portraits photographiques, albums et documents qui constituent un témoignage unique sur l’écrivain et son entourage. Le clan Hugo avait manifesté très tôt son engouement pour cette nouvelle technique et l’écrivain sut exploiter habilement ce médium à des fins de « communication ». L’exposition présente les œuvres de grands noms comme Edmond Bacot, Étienne Carjat, Gustave Le Gray ou bien Pierre Petit. Le parcours est divisé en trois séquences ; de l’exil à Jersey, Guernesey et le retour à Paris, jusqu’au dernier souffle de l’écrivain – « Je vois de la lumière noire… » – et l’ultime cliché, célèbre, de Nadar. lien ici
Les manuscrits de Stendhal
Né de la collaboration entre l’Université Grenoble-3 et la bibliothèque de la ville, le site http://stendhal.msh-alpes.fr/manuscrits/propose de découvrir des versions numérisées des manuscrits de Stendhal. Le projet mûrissait depuis trois ans. La bibliothèque de Grenoble abrite plus des trois quarts des manuscrits de Stendhal conservés dans le monde. Au total, 40 000 pages rédigées à la plume, avec son lot de ratures. Pour l’instant, les internautes ne peuvent accéder qu’à 500 pages, avec retranscriptions dactylographiées et notices descriptives.
Les documents proviennent des journaux intimes de l’auteur et des manuscrits de Lucien Leuwen et de la Vie de Henry Brulard
Sans doute pas les premières œuvres qui viennent à l’esprit quand on évoque Stendhal. Où est Le Rouge et le Noir ? Et La Chartreuse de Parme ? Inutile d’user l’option de recherche, ils n’y sont pas. Et pour cause : les brouillons des deux livres ont été brûlés après leur publication, comme le voulait la coutume au XIXe siècle.
Isabelle Rimbaud «Rimbaud mourant»
Édition présentée et annotée par Éric Marty.
Présentation de l’éditeur
Lorsque le 20 mai 1891, Arthur Rimbaud débarque à Marseille, et est admis à l’hôpital de la Conception où il va être amputé de la jambe droite à cause du cancer qui ronge son genou, Isabelle Rimbaud a 31 ans. Elle n’a pas revu son frère depuis le départ de ce dernier au printemps 1880 pour Alexandrie, et qui l’a mené à ce long séjour – onze ans – loin des siens, pour une carrière de négociant en Abyssinie. C’est ainsi, aux alentours de ce 20 mai, que commence la vocation d’Isabelle Rimbaud (1860-1917) dont ce livre, publié de manière posthume en 1921 aux éditions du Mercure de France, et jamais réédité depuis, retrace les épisodes fondamentaux : le séjour de Rimbaud dans la maison familiale de Roche l’été 1891 après l’amputation (« Mon frère Arthur »), le retour de Rimbaud en train, le 23 août, à Marseille où il va mourir (« Le dernier voyage de Rimbaud »), l’agonie du poète (« Rimbaud mourant »), puis, le dernier chapitre, la découverte et la lecture de l’œuvre (« Rimbaud catholique »).
Éditeur : Manucius
Parution : novembre 2009
Diffusion : Presses Universitaires de France/Distribution : Union Distribution
ISBN 13 : 978-2845781047
130 pages, 10€
Baudelaire à l'encan
Exposé en 1957 à la Bibliothèque nationale, puis en 1968 au Petit Palais, le fond « Aupick-Ancelle » a été transmis de génération en génération de Baudelaire lui-même à sa mère, puis à l’ami et conseiller du poète Narcisse Ancelle et à ses héritiers.
Parmi les pièces mises aux enchères : une édition originale des « Fleurs du mal » (1857) adressée par Baudelaire à Ancelle, estimée 120 000/150 000 euros. La lettre dite « du suicide » écrite par Baudelaire après une tentative de suicide le 30 juin 1845 — « Je me tue parce que je ne peux plus vivre… » — est quant à elle estimée entre 50 000 et 75 000 euros.
Les pièces mises en vente peuvent être regroupées en trois catégories.
- Trente lettres autographes signées Baudelaire et celles qu’il a reçues de Victor Hugo, Delacroix, Flaubert, Manet, ou de son éditeur Poulet-Malassis.
- Des documents administratifs et comptables, tels l’extrait de baptême et l’acte de décès de Baudelaire ou l’inventaire de ses biens après sa mort.
- Des photographies et livres provenant des bibliothèques de Baudelaire, de sa mère et de Narcisse Ancelle.
Également mis en vente, le dictionnaire utilisé par le poète pour traduire Edgar Poe est estimé de 30 000 à 40 000 euros.
Baudelaire est mort le 31 août 1867 sans avoir fait de testament. L’inventaire de ses biens montre l’extrême dénuement dans lequel il vivait : quelques objets, des lettres et livres annotés ou signés de sa main, qui n’ont jamais été vendus depuis et seront dispersés ce 1er décembre.