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Autour des pirates



Plan du dossier
I. Découvrir:

Distinguer textes narratifs et non narratifs

Texte 1: Tous les secrets du pirate
4e de couverture,
Margarette Lincoln,
Tous les secrets du pirate, Collection Autrement Jeunesse,
1996

Texte 2
:
4e de couverture du
Scarabée d’or (E. Poe, Gallimard, Folio Junior)

Texte 3
: Une frontière mouvante
« La Guerre de course » in
Les dossiers Histoire de la mer, sept.-oct. 1979.

Texte 4
: extrait de Gilles Lapouge, Les Pirates, © Phébus, 1987, rééd Payot, 1991.

Texte 5
: Tir à boulets d’or
André NÈGRE,
Antoine Fuët, corsaire d’Empire, Édition du Scorpion, 1963.

Texte 6
:
Vie des marins
D’après Henri Deschamps,
Pirates et flibustiers, collection Que sais-je ?, © P.U.F.

Texte 7
:
Branle-bas de combat
Eugène Sue,
Kernok le pirate, © Gallimard, Coll Folio Junior.

Texte 8
:
[…] Les aventuriers sont des marins du premier mérite.
Gilles Lapouge,
Les pirates, © Phébus, 1987, réédition Payot, 1991.

Bibliographie 1

II. Examiner (2e partie du dossier)

Distinguer les textes à visée informative
: le texte descriptif, le texte explicatif.

La description

Le trésor du pirate
Edgar Poe,
Le Scarabée d’or, traduction de Ch. Baudelaire © éd. Gallimard, coll. Folio
Junior.

Le texte explicatif

Texte 1
Hygiène et mode de vie des pirates
Colin et Jacqui Hawkings,
Les pirates, Folio Cadet rouge, © éd. Gallimard, 1996.

Texte 2
Abordage
D’après Henri Deschamps,
Pirates et Flibustiers, coll. Que sais je ?, © P.U.F.

Bibliographie 2

III. Approfondir

Distinguer les textes à visée persuasive
: injonctif, argumentatif

Le texte injonctif

Texte 1
Règlement du bateau pirate
Le Revenge, capitaine John Philips.
Gilles Lapouge,
Les pirates, © Phébus, 1987, réédition Payot, 1991.

Texte 2
POUR CACHER VOTRE TRÉSOR
Margarette Lincoln,
Tous les secrets du pirate, collection Autrement jeunesse,
1996.

L’argumentation

À nous la liberté !
Mark Twain,
Les aventures de Tom Sawyer, traduction de F. de Gall, © Mercure de
France, 1969, Gallimard Folio Junior, 1981

Bibliographie 3

Florilège poétique

COMPLAINTE DU CAPITAINE KIDD
in Margarette Lincoln,
Tous les secrets des pirates, Collection Autrement Jeunesse.

CHANTONS POUR PASSER LE TEMPS

ADIEU CHER CAMARADE
Chanson des marins de l’Ancien Régime

LE RETOUR DU MARIN, Chanson traditionnelle publiée dans Trésor de la poésie populaire (éd. Seghers).

LE TRENTE ET UN DU MOIS D’AOUT
Texte appelé aussi
Chanson de Surcouf.

+ vingt pages de corrigés.



Première partie du dossier:

I. Découvrir:

Distinguer textes narratifs et non narratifs

Texte 1: Tous les secrets du pirate

Oyez, oyez, Terriens ! Tous les secrets du pirate est une mine de renseignements authentiques où les apprentis pirates trouveront d’indispensables conseils.
Faites la connaissance de Long Ben Avery, de Barbe-Noire, du capitaine Kidd, de Henry Morgan et des femmes pirates Anne Bonny et Ching Shih.
Découvrez le monde des pirates
: l’élégance de certains d’entre eux, les simulacres de procès, le supplice de la planche, la vérité sur les trésors enterrés, les châtiments qu’on réservait aux pirates capturés.
Des instructions faciles à suivre vous permettront de faire vos boucles de chaussures, de préparer des biscuits pour les voyages au long cours, de fabriquer votre drapeau, de dessiner le plan de votre île au trésor, de frapper vos écus d’or, et de savoir si vous souffrez du scorbut.
Un univers mystérieux et rebelle s’offre à vous !



4e de couverture, de Margarette Lincoln, Tous les secrets du pirate, Collection Autrement Jeunesse, 1996



Texte 2
:


4e de couverture du
Scarabée d’or (E. Poe, Gallimard, Folio Junior)


Texte 3: Une frontière mouvante

La meilleure définition du corsaire: pour ses compatriotes c’est un héros; pour ses adversaires c’est un bandit. La bataille gagnée, on le décore. La guerre perdue, on le pend. Qu’on ne s’y trompe pas. Les moyens sont toujours les mêmes: abordage, capture et pillage. La différence ? Le pirate travaille pour son propre compte, il attaque aussi bien les ennemis que les alliés de sa patrie d’origine. Et il ne partage avec personne, si ce n’est avec son équipage. (…) Le corsaire lui, est muni d’un document qui sauvegarde la légalité, si ce n’est la morale. Il possède une « lettre de course » établie par une autorité légale devant laquelle il est responsable. Ses prises appartiennent d’abord à sa nation et à son roi. Il n’en distrait pour lui-même qu’un pourcentage soigneusement calculé. S’il ne respecte pas ce pacte, il devient forban. Justiciable de la corde.

« La Guerre de course » in Les dossiers Histoire de la mer, sept.-oct. 1979.


Texte 4:


Bartholomew Roberts, qui ne buvait que du thé et donnait repos à ses musiciens le septième jour, était un homme grand, brun et de figure avenante: il portait une jaquette et une culotte de riche damas, un chapeau orné d’une plume rouge, une chaîne d’or à son cou, et une grande croix de diamant. Les deux pistolets dont il ne se séparait pas étaient assurés par un baudrier de soie. […]
Plus curieux encore est le costume de l’horrible Edward Teach, dit Black Beard (début du XVIIIe siècle). Il portait une barbe sombre qui lui montait jusqu’aux yeux et lui recouvrait même la poitrine. Et cette barbe était finement travaillée. Il l’organisait en petites tresses qu’il accrochait autour de ses oreilles mais c’est au combat que son dandysme s’exaspérait. Là, il se harnachait d’une écharpe qu’il passait sur ses épaules et qui contenait trois paires de pistolets. À son chapeau, il fixait deux mèches allumées qui flottaient autour de son visage. On comprend que pour les témoins « on ne saurait se former l’idée d’une furie des enfers plus terrible que sa figure ».

Gilles Lapouge, Les Pirates, © Phébus, 1987, rééd Payot, 1991.


Texte 5:

Tir à boulets d’or

Fuët revenait d’une expédition sur La Thérèse; son navire était chargé de barils et de caisses, pleins de moëdes, c’est-à-dire de pièces d’or portugaises (…). Il avait fait cette magnifique prise la veille, sur un navire anglais, et il y en avait dans les moindres recoins de la goélette (…)
Le lendemain, un brick anglais qui avait appris le rapt effectué par Fuët, réussit à le retrouver et à le prendre en chasse, essayant de l’intercepter. (…)
Les deux bateaux avaient sérieusement souffert lorsque Zoye, le maître canonnier de Fuët, remontant atterré de la soute aux munitions, annonça à son capitaine
: « Il reste de la poudre pour deux heures de combat, mais il n’y a plus de boulets ni de mitraille pour bourrer la gueule des canons… » (…) Il ne restait que deux solutions: capituler ou se faire sauter. (…)
Fuët allait se résoudre à sauter avec
La Thérèse, tout en vendant chèrement sa peau, lorsque l’idée lui vint: « Défoncez les barils et les caisses, et chargez les canons à mitraille avec les pièces d’or !…» ordonna-t-il. Et la lutte reprit alors, incroyable. Mais il fallait être économe; d’abord parce que cette mitraille dorée revenait très cher; ensuite parce que Fuët préférait la garder pour lui plutôt que l’incruster dans la peau des Anglais ou dans la coque du brick. (…)
Fuët, revêtu de son uniforme étincelant, se lança à l’abordage en tête de ses hommes, un sabre dans une main, une hache dans l’autre, deux pistolets passés dans la ceinture, en criant à ses marins avec sa moue ironique
: « Et maintenant, les enfants, allons récupérer notre monnaie !… »


André NÈGRE,
Antoine Fuët, corsaire d’Empire, Édition du Scorpion, 1963.



Texte 6:

Vie des marins

Les équipages des vaisseaux du roi vivaient dans des conditions à peine moins affreuses que les galériens. La vie de mer a toujours été très rude au temps de la voile, et les conditions sociales étaient particulièrement insupportables. Les salaires étaient misérables, la nourriture toujours insuffisante devenait rapidement infecte. Mais surtout, il régnait une discipline féroce: mauvais traitements, coups, humiliations et corvées abusives. Certains capitaines poussaient les choses au pire, de manière à provoquer des désertions à terre: de cette façon, ils n’avaient pas à payer les hommes pendant leur séjour à terre.
Dans ces conditions, on conçoit la fréquence des rébellions et des mutineries. La liberté des pirates devait nécessairement séduire ces marins écrasés par l’injustice. Les équipages révoltés étaient promis à la corde et n’avaient, de toute façon, pas d’autre recours que la piraterie. Lorsque les pirates s’emparaient d’un navire, ils n’avaient pas de difficultés à trouver des volontaires parmi ses matelots, et même parmi ses officiers.

D’après Henri Deschamps, Pirates et flibustiers, collection Que sais-je ?, © P.U.F.


Texte 7:

Branle-bas de combat

Un grand silence à bord de l’Épervier… « Away ! goddam, away ! lascars, cria le capitaine anglais, beau jeune homme de vingt-cinq ans, qui, ayant eu les deux jambes emportées, s’était fait mettre dans un baril de son pour arrêter l’hémorragie et pouvoir commander jusqu’au dernier moment.
— Away ! goddam ! répéta-t-il
— Feu, maintenant, feu sur l’Anglais ! hurla Kernok »
Alors tous les Anglais s’élancèrent sur le brick. Les douze caronades de tribord leur vomirent à la face une grêle de piastres, avec un fracas épouvantable.
« Hourra !… » cria l’équipage tout d’une voix.
Quand l’épaisse fumée se fut dissipée, et qu’on put juger de l’effet de cette bordée, on ne vit plus aucun Anglais, aucun… Tous étaient tombés à la mer ou sur le pont de la corvette, tous étaient morts ou affreusement mutilés. Aux cris du combat avait succédé un silence morne et imposant
; et les dix-huit hommes qui survivaient, seuls, isolés au milieu de l’Océan, entourés de cadavres, ne se regardaient pas sans un certain effroi !

Eugène Sue, Kernok le pirate, © Gallimard, Coll Folio Junior.


Texte 8:

[…]
Les aventuriers sont des marins du premier mérite.
Parce que le péril est grand, ils sont des « pros », non des amateurs. Leur compétence fait l’admiration des témoins.
Le bateau pirate, sous des apparences de désordre extrême et de frivolité, est esclave d’un ordre de fer. Dès la première alerte, la confusion crasseuse qui règne sur le pont disparaîtra et les marins réprouvés exécuteront de brillantes manœuvres. Chacun retrouvera son poste, les tromblons bondiront dans les mains, les balles partiront.
Cette haute qualification professionnelle est l’une des fiertés de la corporation. Excellents techniciens, les pirates font preuve en outre d’une belle imagination dans le combat. Leurs ruses de guerre sont superbes. Dans leur art, ils sont souverains.

Gilles Lapouge, Les pirates, © Phébus, 1987, réédition Payot, 1991.


Observons

1. Quel est le sujet commun à tous ces textes ?

2. Quel mot-clef est présent dans presque tous les textes (corps du texte ou titre) ?

3. Retrouvez le texte qui correspond à chacune des affirmations suivantes
:

a. Il eut l’idée de charger les canons avec des pièces d’or.
b. Les pirates savent inventer de superbes ruses de guerre.
c. Le corsaire est muni d’un document légal qui l’autorise à piller.
d. Tous les Anglais étaient morts ou affreusement mutilés.
e. William Legrand est sans doute devenu fou.
f. Découvrez les châtiments qu’on réservait aux pirates capturés.
g. Il fixait deux torches allumées sur son chapeau.
h. La vie des marins du roi ressemblait à celle des galériens.
i. Les prises du corsaire appartiennent à la nation et au roi.
j. La compétence des pirates fait l’admiration des témoins.
k. Il ne leur restait de la poudre que pour deux heures de combat.


Réfléchissons

1. Parmi les textes que vous venez de lire, citez celui ou ceux qui figure (nt)
— dans une encyclopédie
;
— dans un roman
;
— dans une biographie
;
— dans un ouvrage d’histoire
;
— sur la quatrième page de couverture d’un livre.

2. Parmi ces textes, quel est celui qui vous paraît
— le plus difficile à comprendre
;
— le plus amusant
;
— le plus intéressant
;
— le plus étrange
;
— le plus instructif
;
— le plus discutable
;
— le plus cruel.
Plusieurs réponses sont possibles, à condition de les justifier.


Approfondissons

1. Lesquels de ces textes évoquent des personnages humains nettement identifiés ?

2. Lesquels présentent des événements qui s’enchaînent logiquement ?

3. Lequel de ces textes s’adresse directement au récepteur ?

4. Parmi ces textes, lesquels sont écrits principalement au présent de l’indicatif ?

5. Quels sont ceux qui ont le passé simple pour temps de référence ?

6. Quels sont ceux qui sont écrits principalement à l’imparfait ?

7. Après ces observations, classez ces textes en deux groupes
:
— ceux qui racontent une histoire, un événement, ou une partie d’histoire
;
— ceux qui ne racontent pas un événement.


8. Les textes qui racontent un événement
:

a. Pour chacun de ces textes, citez le nom du personnage principal ainsi que ses caractéristiques (sexe, nationalité, métier, etc.).
b. Quels sont les autres personnages ? Quel est leur rôle dans l’histoire ?
c. Caractérisez chacune des situations initiales.
d. Quelles sont les situations finales respectives ?
e. Les actions sont-elles juxtaposées ou découlent-elles logiquement l’une de l’autre ?

9. Les textes qui ne racontent pas un événement

a. Quels sont ceux qui veulent apprendre quelque chose au lecteur ?
b. Quel (s) texte (s) pique (nt) la curiosité du lecteur dans un but particulier ?
c. Quel texte veut convaincre le lecteur que les pirates sont des héros positifs ?
d. Quel (s) texte (s) donne (nt) à voir, à imaginer ?
e. Quel (s) texte (s) désire (nt) inciter le lecteur à accomplir une action ?


10. Récapitulez en recopiant le tableau suivant dans votre classeur et en le complétant
:

Visée du texte

Numéros des textes

• raconter des événements
• décrire des personnages
• informer, expliquer
• conseiller, prier, ordonner, faire agir
• raisonner, argumenter, convaincre




Retenons

Le texte narratif a pour but de raconter une histoire.
Il rapporte une situation qui se transforme, des événements qui s’enchaînent logiquement et qui se déroulent dans une durée précise. Ces événements mettent en jeu des personnages humains, ou ayant des comportements humains.
Le texte narratif forme la trame essentielle des récits (conte, roman, nouvelle, récit de presse) mais ceux-ci contiennent de nombreux passages organisés selon d’autres types.


Pour aller plus loin : bibliographie 1

Hans BAUMANN, Jambes-Rouges, l’apprenti pirate, Flammarion, Castor Poche.
HERGÉ,
Le secret de la Licorne, le trésor de Rackham le Rouge, Casterman.
Alfred HITCHCOCK,
Le drakkar hagard, Le flibustier piraté, Hachette, Livre de poche jeunesse.
Juan MUNOZ MARTIN,
Crochepattes le pirate, Hachette, Livre de poche jeunesse.


II. Examiner (2e partie du dossier)

Distinguer les textes à visée informative
: le texte descriptif, le texte explicatif. (4 pages)

La description


Le texte que vous allez lire est extrait d’un roman (texte narratif)

Le narrateur accompagne son ami William Legrand et son serviteur Jupiter dans une île déserte au large de la Caroline du Sud. À l’aide de savants calculs et d’un mystérieux scarabée d’or, ils trouvent l’emplacement d’un fabuleux trésor, autrefois caché par un pirate.


Le trésor du pirate


Nous étions absolument brisés; mais la profonde excitation actuelle nous refusa le repos. Après un sommeil inquiet de trois ou quatre heures, nous nous levâmes, comme si nous nous étions concertés pour procéder à l’examen de notre trésor.
Le coffre avait été rempli jusqu’aux bords, et nous passâmes toute la journée et la plus grande partie de la nuit suivante à inventorier son contenu. On n’y avait mis aucune espèce d’ordre ni d’arrangement
; tout y avait été empilé pêle-mêle. Quand nous eûmes fait soigneusement un classement général, nous nous trouvâmes en possession d’une fortune qui dépassait tout ce que nous avions supposé. Il y avait en espèces plus de 450000 dollars, — en estimant la valeur des pièces aussi rigoureusement que possible d’après les tables de l’époque. Dans tout cela pas une parcelle d’argent. Tout était en or de vieille date et d’une grande variété: monnaies française, espagnole et allemande, quelques guinées anglaises et quelques jetons dont nous n’avions jamais vu aucun modèle. Il y avait plusieurs pièces de monnaie très grandes et très lourdes, mais si usées qu’il nous fut impossible de déchiffrer les inscriptions. Aucune monnaie américaine. Quant à l’estimation des bijoux, ce fut une affaire un peu plus difficile. Nous trouvâmes des diamants, dont quelques-uns très beaux et d’une grosseur singulière, — en tout cent dix, dont pas un n’était petit; dix-huit rubis d’un éclat remarquable; trois cent dix émeraudes, toutes très belles; vingt et un saphirs et une opale. Toutes ces pierres avaient été arrachées de leurs montures et jetées pêle-mêle dans le coffre. Quant aux montures elles-mêmes, dont nous fîmes une catégorie distincte de l’autre or, elles paraissaient avoir été broyées à coups de marteau, comme pour rendre toute reconnaissance impossible. Outre tout cela, il y avait une énorme quantité d’ornements en or massif; — près de deux cents bagues ou boucles d’oreilles massives; de belles chaînes, au nombre de trente, si j’ai bonne mémoire; quatre-vingt-trois crucifix très grands et très lourds; cinq encensoirs d’or d’un grand prix; un gigantesque bol à punch en or, orné de feuilles de vigne et de figures de bacchantes largement ciselées; deux poignées d’épée merveilleusement travaillées, et une foule d’autres articles plus petits et dont j’ai perdu le souvenir.


Edgar Poe, Le Scarabée d’or, traduction de Ch. Baudelaire © éd. Gallimard, coll. Folio Junior.



Edgar Allan Poe (1809 - 1849) est un écrivain américain. Il est surtout célèbre par ses
Contes (1840), récits d’épouvante que Baudelaire, leur traducteur, préféra nommer Histoires extraordinaires. Ces histoires, souvent pleines d’humour noir, sont presque toujours dominées par une logique du cauchemar; certaines, construites à partir de subtils raisonnements, consacrent la naissance du roman policier: le Double Assassinat dans la rue Morgue, le Mystère de Marie Roget.


Observons

Sans relire le texte, dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses
:

1. L’inventaire du contenu du trésor dure une demi-journée.
2. Le trésor vaut 450
000 dollars de l’époque du récit (XIXe siècle).
3. L’ensemble du trésor est constitué d’or et de pierres précieuses.
4. La majorité des monnaies est d’origine américaine.
5. Toutes les pierres précieuses sont enchâssées dans des montures anciennes, finement travaillées.
6. Certains objets d’or massif ont une origine religieuse.

Réfléchissons

1. Dans l’ensemble du texte, quelle expression permet d’introduire la description du trésor ?

2. Quelles phrases n’appartiennent pas à la description proprement dite ? À quel type de texte
appartiennent-elles ?

3. Peut-on résumer le second paragraphe du texte ? Pourquoi ?

4. Faites à votre tour l’inventaire du trésor
: recopiez le schéma suivant dans votre classeur en complétant exclusivement les pointillés.

(…)

Étude publiée dans Textes et méthodes Nathan 5e 1e édition
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